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Habitants, Statut, habitat, Nouméa

Les Calédoniens étaient au recensement de 2019. Au rythme de croissance de %/an constaté depuis 1996 elle serait actuellement de habitants.

Sur une superficie de 18 575 km2 il y a 15 habitants au km2 pour l'ensemble de la Nouvelle Calédonie et de 5 habitants au km2 hors de Nouméa

Plus de la moitié de la population est dans l'agglomération de Nouméa et autour de Nouméa (les communes de Nouméa, Mont-Dore et Dumbéa totaliserait actuellement habitants).

Comparaison
Calédonie
Métropole
croissance naturelle annuelle
%
0%
moins de 20 ans
%
26%
habitants/km2
15
0
habitants/km2 brousse
5
sans objet

Les Calédoniens c'est une population jeune, en croissance.

Communautés

Les Calédoniens c'est une population diverse. Ses communautés, souvent appelées "ethnies", terme malheureux et inexact, sont en fait des groupes sociaux-culturels avec un métissage notable et parfois important. Des enfants métis, blonds à peau claire, vivant dans les tribus mélanésiennes sont rattachés à des lignages mélanésiens et se classent donc dans cette "ethnie", alors que d'autres métis à peau brune et traits mélanésiens mais nés et vivant dans des familles européennes se classent naturellement européens. Les notions de couleur de peau et de race ont donc peu d'importance en Calédonie. C'est la reconnaissance d'une appartenance sociale et culturelle à une communauté qui compte.

La communauté mélanésienne autochtone constitue % de la population. Les européens en font %, les Polynésiens , Wallisiens-Futuniens % et les asiatiques (Indonésiens, Vietnamiens) %.

Il y a des Calédoniens originaires d'Inde, de la Réunion, des Antilles, d'Afrique du Nord. Les japonais rapatriés durant la dernière guerre ont aussi laissé de nombreux descendants métis. Les membres de ces groupes mineurs et également souvent très métissés se considèrent en général soit "Européens" soit "autres".

La population européenne est elle même partagée entre ceux établis depuis des générations et les métropolitains plus récemment immigrés mais dont les enfants sont une nouvelle génération de Calédoniens.

Le recensement de 2004 ne donne pas les nouveaux chiffres des communautés. Pourtant ce n'est pas en cassant le thermomètre que l'on traite la fièvre du patient. Le prochain recensement en 2009 reviendra à ce bon sens et fournira à nouveau les chiffres sur les communautés.

La réalité socio-ethnique calédonienne est donc autrement plus complexe que la simpliste dualité blanc-noir souvent présentée par les média de Métropole. La notion d'autochtone est altérée par le métissage. Héritage de l'époque coloniale, le cloisonnement des communautés mélanésienne et européenne est néanmoins un problème persistant malgré une nette amélioration et la volonté bien réelle de rapprochement. Bien des inerties et préjugés hérités du passé restent encore à surmonter. La mise à niveau de la communauté mélanésienne en termes économiques et d'égalité des chances n'est pas encore réalisée, malgré de notables progrès.

Stagnante jusqu'à 1956 la croissance de la population est forte depuis ce recensement, elle a largement triplé comme le montre ce graphique.


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