Produit Intérieur Brut
Le PIB de la Nouvelle-Calédonie est de 8 010 millions d'Euro en 2015 .
Son PIB par habitant est de 29 272 € en 2015 soit environ 32 477 US $ au taux moyen de change de l'euro en dollar pour l'année 2015 Par comparaison celui de la France est de 32 820 € soit environ 36 414 US $ . Celui du Vanuatu voisin est de 2449 $. La Nouvelle-Calédonie est dans le groupe des 30 pays aux revenus les plus élevés.
Composants du PIB
Les services au sens large (y compris finances, telécom et transport) forment la composante majeure du PIB avec 46 %. Le secteur public est une composante importante.
Environ 8 % en moyenne vient des mines et de la métallurgie du nickel.
L'agriculture en génère à peine 2 %.
Aide
L'Etat Français dépense en moyenne environ 1300 M € chaque année en Nouvelle-Calédonie notamment pour des salaires de fonctionnaires. Ceci correspond à une aide importante (étant donné que l'Etat ne perçoit aucun impôt ni taxe dans ce territoire) qui correspond à près de 20 % du PIB. L'aide internationale représente 10% du PIB pour le Vanuatu voisin et 2% pour les Fidji.
Monnaie
La devise est le Franc CFP qui a une parité fixe avec l'Euro. Légalement (décret de 1945) Franc CFP signifie toujours Franc des Colonies Françaises du Pacifique même si d'autres appellations telles que l'actuel Change Franc Pacifique lui ont été pudiquement substituées.
Parités (fixes) : 100 CFP= 0,838 € , 1 € = 119,33 CFP - Utilisez le convertisseur € / CFP
Evolution des prix à la consommation 2022: 4.3% % (source Isee).
Autres indicateurs
Télécommunications
L'accès de la population aux télécommunications en nombre de lignes et d'utilisateurs de l'Internet est celui d'un pays avancé.
En 2014 il y avait 149 lignes téléphonique + téléphones mobiles pour 100 habitants à comparer à 162 pour la France et 156 en Australie.
57.5 % de la population avait accès à l'Internet en 2014 à comparer avec l''Europe et l'Amérique du nord ont actuellement environ 50% d'utilisateurs. Cependant les coûts des connexion Internet sont très élevés alors que les débits offerts restent relativement bas.
Véhicules
77 % des habitants ont une voiture. C'est un ratio de pays riche.
Tourisme
Le tourisme est stagnant depuis plus de 20 ans à environ 100 000 visiteurs par an. Près du tiers des visiteurs sont des Français de Métropole, le plus souvent des parents venant voir leurs enfants résidant en Nouvelle Calédonie et des visiteurs venant pour raisons professionnelles. La cause principale de la stagnation est le coût élevé de l'accès aérien au territoire. Dans le territoire voisin du Vanuatu desservi par des compagnies aériennes low cost, le tourisme se développe et le nombre de visiteurs dépasse depuis peu celui de la Nouvelle-Calédonie.
Balance Commerciale et nature des exportations
Avec 292 milliards CFP d'importations (2 444 M€) contre 139 milliards CFP (1 163 M€) d'exportations en 2015, la balance commerciale est déséquilibrée. Ce déséquilibre est chronique.
La Nouvelle-Calédonie est avant tout un exportateur de nickel en produits métallurgiques et en minerais pour une valeur d'environ 110 Milliards CFP (900 M€) en 2016.
Le second secteur exportateur vient de la mer (aquaculture de crevettes pour une large part) avec 2 milliards CFP (15 M€).
Freins au développement économique
Le développement économique de la Nouvelle-Calédonie se fonde sur sa considérable ressource en nickel et sur les services. L'isolement/éloignement du Territoire et sa politique protectioniste sont toutefois des handicaps importants qui s'ajoutent à sa forte dépendance énergétique.
- Absence de concurrence dans les secteurs clés que sont les télécommunications et les liaisons aériennes internationales. Les prix élevés qui en résultent pénalisent les entreprises, renchérissent le coût de la vie, contribuent à la stagnation du secteur touristique.
- 75 % de l'énergie produite provient de combustibles fossiles importés. Le coût de l'énergie importée est pénalisant pour la métallurgie du nickel en période de bas cours du métal ou de hauts cours du pétrole. Vent et soleil sont très abondants mais la production d'énergies renouvelables est encore insuffisemment développée, notamment pour les besoins de la métallurgies du nickel.